"Football" Neuf membres de la délégation du Togo ont été blessés et un chauffeur tué lors du mitraillage de leur bus qui franchissait la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola, où débute dans deux jours la Coupe d'Afrique (CAN-2010), jetant l'effroi sur la compétition.
La Confédération africaine de football (CAF) a cependant confirmé vendredi soir que la compétition aurait bien lieu.
L'attaque a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC). Cette enclave, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, est déchirée par un conflit séparatiste depuis l'indépendance de l'Angola en 1975.
"On a été mitraillé à la sortie du Congo-Brazzaville, on a reçu des balles. On rentrait dans l'Angola, on a pris une rafale à l'avant du bus et on s'est tous couché", a expliqué Thomas Dossevi, joueur du Togo, à l'AFP, confirmant une information de la chaîne sportive Infosport.
Serge Akakpo "a pris une balle dans le dos", le gardien Kodjovi Obilalé en "a pris une dans les reins, a poursuivi Dossevi. L'entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. (...) Ils sont dans un hôpital à Cabinda."
La Fédération togolaise de football (FTF) parle d'un total de neuf blessés et d'un mort, le chauffeur d'un bus. Selon un joueur, ce dernier conduisait le bus des bagages. Il roulait en avant du convoi et semble avoir subi un feu nourri.
"On avait rempli les formalités. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. La police a riposté", avait expliqué plus tôt Dossevi sur Infosport.
"On se serait cru à la guerre, avait-il confié. On est choqué (...). On n'a pas beaucoup envie de jouer la CAN. On pense aux copains, aux joueurs blessés."
"Si on peut annuler tous les matches, pourquoi pas. On ne pense qu'à rentrer à la maison", a expliqué le milieu Alaixys Romao (Grenoble/FRA) à Infosport. Le Togo doit débuter la CAN contre le Ghana le lundi 11 janvier à Cabinda.
Dans l'après-midi, il a un temps été envisagé de suspendre la compétition, avant que la CAF n'annonce qu'elle aurait bien lieu.
Les matches du groupe B (Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Burkina Faso), programmés à Cabinda, pourraient être délocalisés à Luanda, selon des sources proches du comité d'organisation (Cocan).
"Toutes les équipes avaient leur plan de vol, sauf une, le Togo", a déclaré Souleymane Habubua, le directeur de la communication de la CAF. De son côté, le comité d'organisation (Cocan) a expliqué que le Togo ne lui avait pas répondu pour préciser les conditions de sa venue.
Interrogé par l'AFP, le Cocan avait assuré dans un premier temps qu'un pneu du bus avait éclaté et déclenché un mouvement de panique. "C'est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillé. Si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s'est emporté Dossevi.
La radio angolaise ne mentionnait pas cet incident ouvrant son journal de 20h00... sur l'entraînement de l'équipe nationale d'Angola. En revanche, le joueur vedette togolais Adebayor est ensuite apparu en larmes sur les télévisions locales, à l'hôpital, devant les civières.
Le ministre angolais des droits de l'homme, Angonio Bento Bembe, ancien dirigeant séparatiste du Cabinda, a qualifié d'"acte terroriste" cette attaque que la France a condamnée "avec la plus grande fermeté".
La Confédération africaine de football (CAF) a cependant confirmé vendredi soir que la compétition aurait bien lieu.
L'attaque a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC). Cette enclave, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, est déchirée par un conflit séparatiste depuis l'indépendance de l'Angola en 1975.
"On a été mitraillé à la sortie du Congo-Brazzaville, on a reçu des balles. On rentrait dans l'Angola, on a pris une rafale à l'avant du bus et on s'est tous couché", a expliqué Thomas Dossevi, joueur du Togo, à l'AFP, confirmant une information de la chaîne sportive Infosport.
Serge Akakpo "a pris une balle dans le dos", le gardien Kodjovi Obilalé en "a pris une dans les reins, a poursuivi Dossevi. L'entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. (...) Ils sont dans un hôpital à Cabinda."
La Fédération togolaise de football (FTF) parle d'un total de neuf blessés et d'un mort, le chauffeur d'un bus. Selon un joueur, ce dernier conduisait le bus des bagages. Il roulait en avant du convoi et semble avoir subi un feu nourri.
"On avait rempli les formalités. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. La police a riposté", avait expliqué plus tôt Dossevi sur Infosport.
"On se serait cru à la guerre, avait-il confié. On est choqué (...). On n'a pas beaucoup envie de jouer la CAN. On pense aux copains, aux joueurs blessés."
"Si on peut annuler tous les matches, pourquoi pas. On ne pense qu'à rentrer à la maison", a expliqué le milieu Alaixys Romao (Grenoble/FRA) à Infosport. Le Togo doit débuter la CAN contre le Ghana le lundi 11 janvier à Cabinda.
Dans l'après-midi, il a un temps été envisagé de suspendre la compétition, avant que la CAF n'annonce qu'elle aurait bien lieu.
Les matches du groupe B (Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Burkina Faso), programmés à Cabinda, pourraient être délocalisés à Luanda, selon des sources proches du comité d'organisation (Cocan).
"Toutes les équipes avaient leur plan de vol, sauf une, le Togo", a déclaré Souleymane Habubua, le directeur de la communication de la CAF. De son côté, le comité d'organisation (Cocan) a expliqué que le Togo ne lui avait pas répondu pour préciser les conditions de sa venue.
Interrogé par l'AFP, le Cocan avait assuré dans un premier temps qu'un pneu du bus avait éclaté et déclenché un mouvement de panique. "C'est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillé. Si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s'est emporté Dossevi.
La radio angolaise ne mentionnait pas cet incident ouvrant son journal de 20h00... sur l'entraînement de l'équipe nationale d'Angola. En revanche, le joueur vedette togolais Adebayor est ensuite apparu en larmes sur les télévisions locales, à l'hôpital, devant les civières.
Le ministre angolais des droits de l'homme, Angonio Bento Bembe, ancien dirigeant séparatiste du Cabinda, a qualifié d'"acte terroriste" cette attaque que la France a condamnée "avec la plus grande fermeté".
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